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Comment le rhum est fabriqué ?

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L’histoire du rhum est très étroitement liée à celle des colonies françaises, anglaises et espagnoles. Très longtemps boudé par la haute société, il était la boisson des esclaves et des marins. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il est souvent associé au monde de la piraterie : ce serait de sa faute si les honnêtes marins devenaient de féroces pirates.

La méthode de production du rhum comprend différentes grandes étapes, à savoir :

Le broyage : à l’origine, pour extraire la matière première de la canne à sucre, il fallait la broyer. On obtenait alors un jus, appelé Vesou. Aujourd’hui, cette méthode n’est plus utilisée que dans le cas des rhums dits agricoles. Les rhums traditionnels, quant à eux, sont fabriqués à partir d’un liquide visqueux, obtenu lors du raffinage du sucre : la mélasse.

La fermentation : le moût, c’est-à-dire le Vesou ou la mélasse diluée avec de l’eau, est transformé en alcool à l’aide de levures. Il devient alors ce que l’on appelle un vin de canne. Cette étape est fondamentale dans le processus de production car c’est elle qui donnera au rhum ses caractéristiques phares, son identité.

La distillation : vient ensuite l’étape de la distillation. Ce procédé consiste à chauffer le liquide dans une cuve ou un alambic, pour séparer les différentes substances qu’il contient. Le rhum qui en résulte présente généralement un haut degré d’alcool, qui sera ensuite coupé à l’eau.

Le vieillissement : enfin, certains rhums peuvent également être vieillis. Bien que cette étape ne soit pas obligatoire, elle permet de créer des rhums de haute gamme, parfaits pour la dégustation.

Les rhums du monde

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Quel rhum choisir ?

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Rhum blanc

Le rhum blanc est généralement un rhum jeune. Il est très souvent utilisé pour cuisiner ou pour réaliser des cocktails, comme le planteur, le punch, le cuba libre… Mais ce n’est pas la seule manière de le boire : il existe aussi des rhums blancs haut de gamme, plus âgés, qui se boivent alors sur glace et avec du citron.

Rhum ambré

Les rhums ambrés sont conservés durant un certain temps (généralement un an et demi) dans un fût de chêne, avant d’être embouteillés. Pour la petite anecdote, saviez-vous que certains producteurs de rhum réutilisent des fûts de chêne qui ont précédemment servi à vieillir du whisky ? C’est ce qui explique le goût bien particulier de certains rhums.

Rhum vieux

Le vieux rhum est vieilli durant au moins trois ans dans un ou plusieurs fûts ayant généralement déjà contenu un autre alcool avant, comme le bourbon, le cognac ou le whisky. Il se caractérise donc par de subtiles notes boisées et se prête tout particulièrement à la dégustation.

Rhum épicé

Si vous désirez de la douceur et de la rondeur en bouche, alors le rhum épicé est l’idéal. Généralement ambré, ce rhum se caractérise par ses saveurs originales, obtenues grâce à différentes épices, telles que la cannelle, la muscade, la vanille, le miel…

Rhum traditionnel

Les rhums traditionnels sont les plus vendus sur le marché. Ils sont produits à partir d’un sirop épais, obtenu lors du raffinage du sucre : la mélasse. Leur procédé de fabrication diffère donc légèrement des rhums d’origine et est davantage « industrialisé ».

Rhum agricole

Les rhums agricoles sont l’héritage des temps de colonisation. Comme à l’époque, ils sont produits à partir du pur jus de la canne à sucre : le Vesou. C’est ce qui leur donne une saveur plus fraîche, avec une touche florale, citronnée ou végétale, en fonction de la variété de la canne à sucre.

Rhum arrangé

Un rhum arrangé est un rhum que vous personnalisez selon vos propres goûts. Choisissez un rhum blanc agricole ou un rhum traditionnel et laissez-le macérer pendant plusieurs mois avec les plantes, les épices ou les fruits de votre choix (gingembre, vanille, cannelle, anis, citron…).